Combien d'entre nous sont sous le coup d'une émotion négative, parfois plusieurs fois par semaine, vous savez celle qu'on a pas le temps de voir venir, et qui en quelques secondes se révèle intérieurement dévastatrice.
Par exemple :
Vous êtes au travail et soudain on vous change le planning, ou alors, vous devez remplacer un collègue à la sauvette, et c'est encore sur vous que ça tombe.
Ou encore ..
Votre meilleur ami (amie) vous connaît bien et il (elle) sait que vous comprendrez, vous avez tout préparé, fait un superbe repas, les petits plats dans les grands et, un coup de fil inattendu « on ne viendra pas ce soir ! », peu importe la raison votre soirée tombe à l’eau, déception, contrariété … Le cycle émotion négative est enclenché.
Et c’est pas tout…
Il y a des dizaines d’exemples, et dans tous les contextes de la vie, pas seulement au travail, mais aussi à la maison, avec les enfants, les beaux-parents, le conjoint etc ….
Vous connaissez ce chaud-froid qui arrive d’un coup, ce on-off incontrôlable vous étiez tranquille et d'un coup l’étincelle, un remue-ménage vous fait monter dans les tours, l'émotion négative est là. Elle s’appelle colère, agressivité, rougissement, implosion intérieure, pleurs, irritation, tristesse…dur à vivre car vous savez que vous allez la vivre jusqu'au bout, et ne parviendrez pas à l’arrêter.
Sachez que cela est au-dessus de votre volonté et c’est normal. Vous n’avez plus le contrôle conscient de votre cerveau, l’émotion a un cycle qui devra aller jusqu’au bout.
Imaginez que vous êtes sous le coup ou que vous veniez de vivre une situation stressante qui vous a impacté, il y a de fortes chances hélas que votre « petit vélo mental » soit enclenché.
Comment faire ?
Passons à la pratique !
L’originalité et l’efficacité de la méthode EMOFLASH consiste à stopper le processus avant qu'il ne se déclenche, mais il faudra être rapide, suivre précisément chaque étape et surtout vous y entrainer.
Découvrez les 5 étapes de la méthode
Consignes préalables importantes :
. Pratiquez en respectant l’ordre donné.
. Relisez plusieurs fois la méthode avant de passer à la pratique
. Soyez concentré et déterminé, sans rien lâcher !
. Démarrez au point 1 et allez au point 5 sans sauter d’étape.
. Allez du point 1 au 5 sans revenir en arrière.
Pourquoi cela ?
Votre laps de temps pour dominer cette émotion négative est limité, il faut être rapide, EMOFLASH doit devenir une « routine », un automatisme bien huilé.
« Le cerveau humain n’est pas fait pour apprendre lentement, lorsqu’un processus est engagé cela va très vite, vers un résultat ! »
Etape 1 :
Dans chaque situation où ressentez une émotion négative, il y a un déclencheur, il est souvent inconscient, donc peu ou pas contrôlable. C’est alors que votre corps est votre allié, il est le premier à réagir, avant que vous ne pensiez, car il est sous l’influence d’une déferlante d’hormones.
Il vous informe par un ressenti, c’est le signal qui signifie que le processus commence à s’engager.
Il ne vous reste qu’une petite seconde, c’est là précisément qu'il faut enclencher la stratégie de l’étape 1.
Que faut-il faire ?
Le seul moyen pour atténuer ce processus qui précède la montée émotionnelle négative, c’est vous l’aurez peut-être deviné, passer par le corps.
Et comment ?
En utilisant votre respiration, selon ma méthode !
Il vous faut toujours commencer par une expiration et non l’inverse comme on peut lire parfois. Vous expirez longuement par la bouche jusqu’à vider vos poumons. En même temps que vous expirez vous rentrez progressivement le ventre comme si vous vouliez faire toucher le nombril et la colonne vertébrale.
Lors que votre ventre est bien plat, vous commencez à inspirer par le nez en ressortant progressivement votre abdomen, jusqu’à remplir vos poumons.
Il vous faut ensuite expirer progressivement et longuement par la bouche, alors que votre inspiration est toujours par le nez. Votre expiration est deux à trois fois plus longue que votre inspiration.
Si le contexte le permet accompagnez vos expirations par un mouvement de vos bras comme si vous poussiez quelque chose vers l’avant pour vous en dégager.
Poursuivez 5 ou 6 fois ce cycle expiration longue (environ 5 ou 7 s) et inspiration (environ 2 ou 3 s).
Etape 2 :
Alors que vous continuez votre cycle respiratoire sur ce rythme, vous allez maintenant utiliser la puissance de l’imagerie mentale.
Sachez que notre cerveau est très bien équipé, particulièrement performant, il possède deux modes d’apprentissages différents et complémentaires : l’un conscient et l’autre inconscient. Grâce aux images mentales que nous fabriquons nous pouvons lui envoyer les bons stimuli.
Votre inconscient possède un grand contrôle sur votre corps, sur vos pensées et vos émotions. Il réagit volontiers aux images que votre conscient lui envoie. Il les accepte en général bien et les perçoit comme des requêtes auxquelles il voudra donner satisfaction.
L’étape 2 de ma méthode utilise cette clé, il suffit d’amener la bonne image à votre inconscient, pour qu’il comprenne ce qu’il a à faire.
Passons à la pratique, rassurez-vous c’est plus facile à faire qu’à expliquer !
Alors que vous évacuez par votre respiration les premières tensions, il y a automatiquement différentes images mentales qui traversent votre champ de conscience, un peu comme au cinéma sur l’écran blanc les premières images apparaissent.
Parmi celles-ci l’une d’entre elles est le fameux déclencheur, elle est facile à repérer car elle est récurrente.
Attrapez cette image et placez-la dans le flux de votre respiration. Plus exactement, placez cette image devant vous et à chacune de vos expirations vous la poussez devant vous, vous l’éloignez.
Attention : lorsque vous inspirez veillez à ce qu’elle ne revienne pas vers vous.
Poursuivez pour qu’à chaque expiration vous l’éloigniez de plus en plus. Et puisqu’elle s’éloigne elle devient de plus en plus petite, continuez donc à la rapetisser jusqu’à ne plus la voir.
Pourquoi cela ?
Vous indiquez à votre inconscient par le fait de diminuer sa taille, que c’est en réalité l’émotion négative attachée que vous voulez qu’il atténue, jusqu’à la faire disparaître. Et c’est ce qu’il va faire !
Une astuce supplémentaire !
Alors que vous éloignez cette image, soyez créatif vous pouvez la froisser, la vieillir, la mettre en noir et blanc, et enfin la shooter au loin. Tout cela bien sûr au rythme de vos expirations.
Etape 3 :
Alors que cette image est loin, très loin, laissez votre respiration revenir à un rythme naturel et calme. Expirez et inspirez désormais à votre rythme.
Vous allez maintenant vous encourager à installer encore plus de calme en vous-mêmes. Pour cela répétez mentalement et lentement en appuyant vos syllabes :
« JE SUIS CALME ET DETENDU, je suis calme et détendu, etc …. » une dizaine de fois sur chacune de vos expirations.
Laissez alors s’installer naturellement cet état de calme et de zénitude dans votre corps et vos pensées.
Vous pouvez si vous le souhaiter personnaliser le message, pourvu qu’il soit bref et qu’il suscite un état de « zénitude »
Etape 4 :
Alors que vous ressentez de la sérénité, imaginez-vous dans votre futur de quelques minutes, bien au contact de cet état de calme.
Faites un autre pas, allez plus loin dans le futur et accueillez comme des opportunités de changement les évènements de votre vie.
Faites encore plusieurs pas en avant, et laissez-vous envahir par un sentiment de paix et de confiance.
Vous inscrivez dans votre subconscient par cette projection mentale dans le futur, la pérennité de ce moment de calme.
Une astuce supplémentaire !
Vous pouvez travailler les yeux fermés pour mieux vous concentrer. Les pas sont réels ou simplement accomplis mentalement selon le contexte dans lequel vous vous trouvez.
Etape 5 :
Cette dernière étape est importante, car vous allez signifier votre gratitude à l’ensemble de vous-même, aux autres, et à l’univers pour avoir accompli EMOFLASH et réussi avec la participation de chacune de vos parties internes jusqu’au plus petit atome de vous-même d’avoir retrouver : harmonie, calme et paix intérieure.
Exprimer votre gratitude par un message personnel ou simplement un MERCI en vous serrant vous-même dans vos bras.